À un an des élections professionnelles dans les TPE, les partenaires sociaux veulent renforcer le poids des Commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat (CPRIA). Et surtout mobiliser les salariés vers ce scrutin qui, suffrage après suffrage, peine de plus en plus à trouver son public…
Les 25 novembre et 9 décembre 2024, les salariés des TPE de l’artisanat seront appelés aux urnes pour élire leurs représentants au sein des 18 CPRIA.
Il s’agira du quatrième scrutin depuis 2011*, date de la première mesure de l’audience de ces instances de dialogue social de proximité.
Pour rappel, celles-ci rassemblent représentants de l’U2P (pour la partie patronale) et élus syndicaux des cinq confédérations représentatives (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC).
Un dialogue social cependant non normatif puisque les commissions ne disposent pas de la compétence pour négocier et signer des accords – cette prérogative appartenant aux branches – mais qui, en une douzaine d’années d’existence ont tout de même permis de réaliser un certain nombre de travaux paritaires.
la création du dispositif mutualisé d’œuvres sociales Proximeo, qui profite à quelque 3 millions de salariés,
la conduite de travaux sur la pénibilité au travail,
la réalisation de livrets d’accueil des nouveaux salariés pour améliorer l’attractivité des TPE,
la production de fiches RH pour les petites boîtes ne disposant pas de services de ressources humaines,
ou, pendant la pandémie, de supports d’information sur la santé et la sécurité au travail…