Celle-ci concerne les ménages, mais aussi les TPE dès lors qu’elles sont raccordées à un compteur d'une puissance inférieure ou égale à 36 kilovoltampères. Un nouveau coup dur pour l'Artisanat, dont bon nombre d'entreprises sont concernées.
En janvier dernier, les prix de l'énergie avaient déjà augmenté de 15% pour quelque 20 millions de foyers.
→ En cause : la flambée des prix de l’énergie, alimentée par le conflit russo-ukrainien, qui avait tout de même pu être contenue grâce à la mise en place du bouclier tarifaire. Un dispositif dont l’État cherche progressivement à mettre un terme, compte tenu des dépenses qu’il génère.
"À partir du 1er août, le bouclier tarifaire continuera de prendre en charge la protection des Français à plus du tiers de leur facture, 37%, et continue à être le niveau actuellement assuré qui est de 43%", calcule le gouvernement, peut-on lire dans un communiqué.
Cette nouvelle hausse de 10% représentera un peu plus de 150 euros en moyenne par an, en tous cas pour celles et ceux qui utilisent l’électricité comme moyen de chauffage. La facture annuelle moyenne passera donc approximativement de 1.640 euros aujourd'hui à 1.800 euros dès l'application de la hausse.
La fin du bouclier tarifaire confirmée
Cette arme financière mis en place par l'état sera désactivée dès l’aube 2025 : cette information a été confirmée par Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, le 13 juillet dernier.
Avec un contexte inflationniste et des difficultés tenaces pour les commerçants et artisans, dont la majorité sera concernée par la hausse, cette annonce est un nouveau coup dur.
Reste à savoir si des mesures de protection seront mises en place par le Gouvernement dans les semaines qui suivent. À suivre...